Situé au 14 avenue de l'industrie à Échirolles, Solidarauto 38 est un garage associatif qui a vu le jour en 2013, issu d'un projet du secours Catholique en 2010. Le premier garage a été créé à Trélazé et l'association en compte aujourd'hui sept de plus à travers la France, organisés en fédération. Son activité est de procéder à la réparation et à l'entretien de véhicules ainsi qu'à la vente de véhicules d'occasion offert en don au garage et réparés avant revente. De plus, en tant que garage solidaire, Solidarauto propose un tarif préférentiel en fonction du coefficient de la Caisse d'Allocations Familiales du client. Naïma, chargée de communication au garage d’Échirolles nous raconte leur période de confinement due à la crise sanitaire Covid-19.
« Nous avons fermé nos portes à l'entrée en confinement le 17mars, ce que nous avions anticipé quelques jours auparavant en procédant à un inventaire ». Ce fut un moment difficile à traverser car à cette crise s'ajoutait un renouvellement des équipes (un mécanicien les a rejoint, et Solidarauto 38 en espère un autre prochainement). Le confinement s'est déroulé en deux étapes. Dans la première, le garage a été fermé entièrement pendant environ un mois. Puis s'en est suivi une seconde avec la réouverture de l'atelier du garage pour des situations d'urgence, c'est à dire lorsque le véhicule était le seul moyen de déplacement pour se rendre au travail. Avant une réouverture entière le 11 mai. « Nous n'avons pas trop souffert de la crise sanitaire de manière directe dans la mesure où nous avons bénéficié du Prêt Garanti par l’État et du chômage partiel. Mais notre activité de dons et de réparation des véhicules destinés ensuite à la revente a beaucoup souffert puisque dans cette période nous n'avons pas reçu de dons de voiture alors qu'il pouvait parfois y en avoir trois ou quatre par semaine en temps normal. Cette activité représentant environ 50% de notre activité globale, c'est un gros manque à gagner actuel, et aujourd'hui encore, nous ne rentrons pas encore autant de voiture qu'avant la crise ».
« Cela dit, si nous trouvons le mécanicien dont nous avons besoin et que nous recherchons encore et que les dons de véhicules reviennent progressivement à la situation d'avant crise, nous devrions pouvoir faire face et nous en sortir sans trop de dommages ».
On leur souhaite de tout cœur !
Giovanella Frédéric pour Alpes Solidaires