GAIA est une association qui accompagne, soutient et finance, soit des projets d’utilité sociale, soit des personnes qui veulent créer leur entreprise mais ont besoin d’aide pour le faire dans de bonnes conditions. En 2023, GAIA a engagé 6 millions d’euros, accompagné, financé ou formé 140 structures et aidé 150 créations d’entreprises grâce à leurs 17 salarié·s et 80 bénévoles.
Quatre corps de métiers différents permettent à GAIA d’accompagner ces 2 types de bénéficiaires :
- Le financement est le cœur de métier historique de GAIA. « On intervient avec un certain nombre d’outils financiers, que ce soit du prêt personnel pour les créateur·ices d’entreprises (sans intérêts), des contrats d’apport associatif ou encore, des prêts participatifs pour des structures de l’ESS », détaille Mathieu Grevellier, directeur de la structure. GAIA propose aussi des outils de garantie. L’objectif, à chaque intervention financière, est d’agir aux côtés d’autres financeurs comme les banques.
- L’accompagnement intervient notamment dans le cadre du DLA (Dispositif Local d’Accompagnement) qui permet à des associations employeuses de bénéficier d’un diagnostic et de missions de conseils (entièrement financées par le DLA). Cela pour travailler autour des questions d’outils de gestion, de stratégies de développement, de gouvernance ou encore de pilotage de la structure.
- Les formations sont plutôt à destination des dirigeants de structures de l’ESS. GAIA propose un parcours sur les cœurs de métiers de l’association, du pilotage économique, de l’analyse financière et de la projection de développement de stratégie d’investissement.
- Les coopérations à GAIA sont à l’interface de nombreux acteurs : entreprises, structures de l’ESS, collectivités territoriales… GAIA réunit ces acteur.ices et fait en sorte qu’ils créent des liens entre eux ainsi que des coopérations au bénéfices de projets de territoire. « Ça peut passer par un travail sur l’émergence de projets d’utilité sociale, notamment dans le cadre des dispositifs Start-Up de Territoire*, mais ça peut aussi être une collectivité qui vient nous solliciter car elle souhaite développer un champ d’activité particulier dans son territoire et a besoin d’identifier des porteur·euses de projets qui seraient intéressé·es », précise Mathieu Gravellier.
A GAIA, ce sont les bénévoles qui se réunissent à 6 ou 7 toutes les semaines lors d’un Comité d’Engagement pour convenir des financements accordés à un projet ou non.
« Cela permet d’avoir un double regard, aussi bien du côté professionnel (équipe salariée) que du côté bénévole avec une prise de recul et une pluralité d’expertises sur les projets en question », explique Mathieu Gravellier.
GAIA agit sur la Métropole de Grenoble ainsi que le sud Isère (Trièves, Matheysines, Oisans) pour le financement à la création d’entreprise et sur tout le département de l’Isère pour l’ESS. La structure est affiliée à 2 principaux réseaux : le Réseau Initiative France, qui coordonne les associations locales qui facilitent et financent des créations d’entreprise avec un outil “prêt d’honneur” et le Réseau France Active qui est tourné vers l’ESS.
*Start-Up de Territoire est une initiative citoyenne et entrepreneuriale visant à développer des solutions locales pour répondre aux défis sociaux et environnementaux.
Eckiel pour Alpesolidaires