Le métier de revendeur de livres usagés était une occupation de passionnés, à l'opposée de toute projection vers le profit et à la limite de la simple logique de rentabilité.
Les rares officines poussiéreuses existant encore en attestent : les piles de livres en attente d'afficionados de la chose imprimée affichent généralement des tarifs ridiculement inférieurs aux prix de vente initiaux (à l'exception bien sûr de certaines éditions originales et de classiques de la littérature dorés sur tranche, trésors du collectionneur d'ouvrages rares).
Le futur à marche forcée qu'implique la dématérialisation de nombre d'activités de vente (ou de revente) a cependant réussi à accoucher d'un cas qui fait par ailleurs école : Recyclivre. Cette SAS s'est donnée pour mission de collecter des livres d'occasion à l'échelle du pays puis de les revendre à bas prix principalement en ligne. La culture n'étant pas taxée d'obsolescence, sa louable démarche se pare des attributs de la solidarité : elle emploie des travailleurs handicapés pour gérer son stock d'un million d'ouvrages, collabore avec des structures d'insertion par l'activité économique (SIAE) et reverse 10% de son chiffre d'affaires à des associations ayant des actions concrètes en faveur de l'éducation et de l'écologie ! (*)
Afin de lui permettre de quitter les plateformes de diffusion telles qu'Amazon ou Fnac et de s'auto-promotionner, allez directement sur son site www.recyclivre.com. Vous pourrez également y trouver toutes les informations vous permettant de leur confier les livres dont vous n'avez plus usage, sans avoir à régler de frais de transport.
Pour aller directement à la boutique : www.recyclivre.com/shop/
(*) À ce jour plus de deux millions d’euros ont déjà été reversés - source : Ca m'intéresse – 04 Nov. 2020
Laurent Bagnard pour Alpes Solidaires
