Image de l'intérieur de l'artothèque. Une pièce blanche avec 3 colonnes et des murets sur lesquels sont adossés des piles d'oeuvres encadrées.

La collection de l’artothèque de Grenoble, initiée en 1976, compte aujourd’hui environ 1200 œuvres. Gravures, sérigraphies, lithographies et eaux-fortes sont à portée de main des usagers, mais aussi de nombreuses photographies qui ont fait leur apparition dans le fond à partir des années 80. Maintenant la photographie représente l’essentiel de la collection et 840 clichés sont disponibles à l’emprunt. Tous les courants artistiques y sont présents, des années 50 à nos jours. Aussi, chaque année, la collection est enrichie par de nouvelles pièces, sélectionnées avec soin par les artothéquaires. 

 

Parmi les œuvres proposées, on croise de grands noms comme Robert Doisneau, William Klein, Pierre Soulages ou encore Geneviève Asse, ainsi que des artistes grenoblois ou de la région. “En effet, nous avons une mission qui est le soutien à la création locale” précise Olivier Tomasini, conservateur du patrimoine et responsable du pôle des missions de médiation, d’accueil et de muséographie à la bibliothèque. Pour Mabeye Deme, photographe grenoblois dont plusieurs clichés sont disponibles à l’artothèque mais également usager du lieu : “Les artothèques sont des lieux très ouverts, tout le monde peut venir, y passer du temps. Aussi, j’aime l’idée de mettre à disposition mes photos, de savoir que certaines personnes vont les emporter pour un moment.”. 

 

À l’artothèque de Grenoble, 3 œuvres peuvent être empruntées sur une durée maximale de 3 mois ce qui permet, grâce à cette rotation, à toutes les œuvres de sortir régulièrement... La salle de l’artothèque a des allures de caverne aux trésors avec ses cadres adossés les uns sur les autres contre les murs ; une scénographie parfois moins pratique que charismatique ! En déambulant dans l’espace, les usagers se laissent surprendre par les couleurs, un cadre au format singulier, un sujet qui résonne ou l’accord particulier d’une œuvre avec leur intérieur ; sans trop s’intéresser au nom qui se cache derrière celle-ci. “J’emprunte exclusivement ce qui représente de la peinture, plutôt abstraite et moderne sans me préoccuper de l’auteur, à l’envie et à l’effet que ça me fait sur le moment” déclare D., usager de l’artothèque depuis une vingtaine d’années. En effet, comme le souligne Olivier Tomasini “il y a un rapport intime avec l'œuvre tout à fait particulier à l’artothèque puisqu’on sait qu’on peut la garder 3 mois chez soi et il n’y a pas de norme d’accrochage comme au musée ; c’est très libre”. “L’artothèque, ça permet d’avoir un poème sur le mur de ta maison, ça crée une ambiance, une atmosphère particulière. Aussi, ce qui est intéressant, c’est que nos goûts évoluent et qu'il y a des choses que je n’aurais pas emprunté il y a quelques années.” confirme D.

 

Comment emprunter une œuvre à l’artothèque ? 

 

  • Avoir une carte de bibliothèque (carte d’identité et justificatif de domicile à présenter pour la faire). 
  • Présenter une attestation d’habitation ou de responsabilité civile. 
  • Pour les mineurs : avoir l’accord signé d’un responsable légal. 

 

 

Par Eckiel pour Alpesolidaires 

 

 

 

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