Septembre, c’est la rentrée scolaire, synonyme de redémarrage suscitant à la fois une certaine stimulation mêlée à une sorte de spleen grandissant au fur et à mesure que l’automne s’installe. Cette année, place à la nouveauté pour l'école Ocellia qui innove en lançant une nouvelle formation supérieure : « Chargé de projets Handicap, Travail et Inclusion (CPHTI) ».

Maryse BASTIN JOUBARD, directrice d’Ocellia, nous présente les contours de ce programme ainsi que les valeurs et l’histoire de cette école spécialisée dans les métiers du médico-social.

 

À l’origine de l’éclosion d’Ocellia

Ocellia est née de la fusion de deux établissements dédiés aux formations du médico-social : l'École Santé Social Sud Est (ESSSE) et l'Institut de Formation en Travail Social (IFTS). Elle forme aujourd’hui les futurs professionnels et cadres de la santé et du social. Maryse BASTIN JOUBARD, nous explique la réflexion autour du nom :

Le choix s’est porté sur un nom qui se démarque des sigles habituels dans nos secteurs d’activités. Chez les papillons, les ocelles sont des moyens de défense. C’est un pollinisateur et un maillon essentiel de la reproduction des espèces. Il est un symbole de transformation et d’intelligence collective. Cette conjugaison de représentations a déterminé le choix du nom : Ocellia

La nouvelle formation : « Chargé de projets Handicap, Travail et Inclusion (CPHTI ) » ; de niveau bac +4 est le fruit d’une collaboration avec le collège coopératif de Bretagne :

Nous travaillons sur le développement de cette formation depuis la loi « Avenir Professionnel » de 2018 qui impose aux entreprises qui emploient au moins 250 salariés de nommer un professionnel chargé d’orienter, d’informer et d’accompagner les personnes concernées par un handicap. Nous transmettons les savoirs à nos étudiants pour qu’ils se professionnalisent à ce type de poste clé.

L’étudiant apprend à concevoir des projets individualisés afin de permettre à des personnes en situation de handicap de mieux s’insérer et de « transiter » d’un milieu spécialisé vers le milieu ordinaire de travail. Son rôle est aussi d’accompagner les entreprises et les collectivités dans leur problématique d'inclusion et d’insertion professionnelle et de les aider à mieux respecter leurs engagements et les différentes règlementations.

 

Comment Ocellia s’inscrit dans l’Économie Sociale et Solidaire ?

Ocellia est une association issue de la loi 1901, elle est par conséquent à but non-lucratif bien qu’elle vende des services marchands comme ses formations. Elle intègre une cinquantaine de bénévoles administrateurs, fort investis et volontaires pour proposer un soutien pédagogique aux étudiants et des rencontres pour les conseiller dans leur orientation. Ils participent aux tâches administratives de l’école et ont même créé un fonds de dotation pour les étudiants précaires ! Leur place est donc reconnue et valorisée dans l’établissement.

 

La notion d’utilité sociétale est centrale chez Ocellia. Leurs formations sont accessibles aux personnes sans aucun diplôme, notamment celles éloignées de l’emploi, qui peuvent y suivre un cursus jusqu’au supérieur. Une fois diplômés, les étudiants sont accompagnés à travers un suivi individualisé jusqu’à l’obtention d’un emploi dans le secteur médico-social. Un secteur d’avenir dont les besoins ne sont pas toujours couverts et qui prendra par conséquent de plus en plus de place dans notre société.

 

L’école tient aussi à intégrer les étudiants dans les processus de décisions, et pas seulement à titre consultatif. En effet, d’après Maryse BASTIN JOUBARD, les étudiants délégués ont le droit de vote lors des conseils d’administration. De plus, les étudiants sont invités pendant leur formation à développer une charte de l’engagement et à avoir une réflexion individuelle à propos de leur place de citoyen dans la société.

 

Quelle est la vision d’Ocellia du monde de demain ? 

Ocellia porte la conviction que la transmission des savoirs œuvre à la transformation des individus au service de leur propre personne, du collectif et d’un bien commun.

Maryse BASTIN JOUBARD ajoute :

Nos étudiants seront des professionnels d’une grande utilité sociale, ils prennent soin de l’humain, autrement dit du vivant, à tout moment de la vie : du nourrisson, aux personnes du grand âge. La place du soin organise et réorganise l’environnement et l’humain.

 

Pour aller plus loin... 

 

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